Tout comprendre sur la méthode de sélection des placements ISR
Aujourd’hui, nous avons décidé de revenir sur un concept important de la finance responsable : la méthode de sélection. Il est primordial, lorsque nous investissons dans un fonds dit “durable”, de savoir comment sont sélectionnées les entreprises.
Dans le monde de la finance responsable, il existe plusieurs méthodes de sélection que les experts de ConnectBanque vous décrivent ci-dessous.
La méthode de sélection ISR : Best-in-universe
L’approche dite “Best-in-universe” est une démarche de sélection selon des critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) des entreprises. Elle consiste à privilégier les sociétés les mieux notées d’un point de vue extra-financier, indépendamment de leur secteur tout excluant certaines activités. Concrètement, ce sont les entreprises les plus vertueuses.
Par exemple, le fonds Emploi et solidarité (que nous avons dans nos portefeuilles) investit dans les sociétés les plus vertueuses qui vont créer de l’emploi en France sans tenir compte de leur secteur d’activité. De plus, une partie du fonds est investie dans des PME françaises non cotées adaptées aux personnes en situation de handicap, labellisées ESUS ou qui promeuvent l'emploi pour tous, comme Café Joyeux.
La méthode de sélection ISR : Best-in-class
L’approche dite “Best-in-class” privilégie les entreprises qui sont les mieux notées ou qui démontrent les plus fortes convictions ESG au sein de leur secteur d’activité. Certains fonds ISR peuvent également adopter une stratégie d’exclusion sectorielle sur ce type d’approche.
Concrètement, cette méthode sélectionne les “meilleures” entreprises parmi chaque secteur d’activité : consommation, industrie, technologie mais également les énergies fossiles…
L’ETF Monde écoresponsable (que nous avons dans nos portefeuilles) investit dans les entreprises qui présentent les meilleures notations en matière environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) parmi une multitude de secteurs sélectionnés. Ce fonds Best-in-class a également la particularité d'exclure certains secteurs tels que les énergies fossiles, l’armement, le tabac ou encore l’alcool.
La méthode de sélection ISR : Best effort
Les approches précédentes de sélection sont basées sur une notation extra-financière « statique », c'est-à-dire mesurée à un instant donné, alors que d'autres, comme le Best effort, sont basées sur une notation « dynamique ».
L'approche dite “Best effort” ("meilleur effort" en anglais) désigne un type de sélection ESG consistant à privilégier les entreprises démontrant une amélioration ou de bonnes perspectives de leurs pratiques dans le temps. Elle peut être combinée avec les deux méthodes que nous avons présentées précédemment. Concrètement, cette méthode permet d’identifier les entreprises qui se sont améliorées ces dernières années mais également qui font des choix stratégiques pertinents pour tenir compte des enjeux énergétiques et climatiques actuels.
Par exemple, en plus d’une approche “Best-in-universe”, le fonds Europe environnementale privilégie les entreprises démontrant une amélioration de leurs pratiques et de leurs performances ESG dans le temps avec un focus sur la partie environnement.
Un point clé pour votre investissement responsable : la diversification
La méthode Best-in-universe est certes plus exigeante que les deux autres, mais avec des acteurs comme Goodvest, il est possible d’aller encore plus loin dans la sélection. En effet, non seulement toutes ces méthodes sont appliquées, mais également, il y a une exclusion sectorielle stricte (tabac, armement, divertissement pour adultes, énergies fossiles etc.). Par ailleurs, une analyse extra-financière et financière approfondie est réalisée. Il est important pour un acteur comme Goodvest de représenter un maximum de secteurs afin d’accompagner autant que possible leur transition écologique et énergétique, tout en proposant une diversification forte des investissements responsables d’un point de vue géographique, par type d’actifs (actions et obligations) et par secteur.
Cette forte diversification permet, in fine, de maîtriser au maximum le risque de nos investissements. On le répète souvent : il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier !
Par ailleurs, le risque de certaines de ces méthodes (comme la méthode Best-in-class) est de retrouver une entreprise impliquée dans les énergies fossiles dans un fonds dit “durable”. Notre stratégie d’exclusion sectorielle nous permet d’éviter ce type de mauvaises surprises...
À titre d’exemple, voici la répartition sectorielle d’un portefeuille Goodvest investi sur toutes les thématiques d’investissement pour un profil Volontaire :
- Etat : 24,7%
- Finance : 15,7%
- Services Publics : 12,8%
- Consommation : 9,5%
- Industrie : 9%
- Santé : 7,9%
- Liquidités : 5,9%
- Technologies : 5,6
- …
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